Seule, face à la Mort.

Après qu’une rivière de sang s’est étalé en la forêt d’Iwa, la charmante, mais très sauvage Kaede s’en fut, où son cœur, aussi pitoyable soit t’il, lui demanda d’aller.
Quoi qu’il en soit, la découverte de ces corps empilés ne mènera pas jusqu’à elle, et si le contraire devait alors se produire, tant pis, « il » se fera un plaisir de se délecter des du sang et des entrailles des futurs malheureux.
Pareille Justice n’était point envisageable! Et pourtant, c’était son choix.
Ne vivre que pour tuer, tuer pour nourrir son fardeau, fardeau, qui pesait si lourd sur ses frêles épaules…
Tout cela pour quoi?
Pour un Amour maintenant impossible, bafoué, gâché! En ses mémoires par un mal corrompu, maladie inguérissable, sommeil un doux rêve écarlate.
Que personne bien sûr, se devait de le lui arracher, cela va s’en dire, une évidence…
Fleurissant, ce fut la seule chose qui lui faisait garder un peu de sa raison.
Raison qui, un peu plus chaque jour, se métamorphosait en folie.
Et ce rêve, lui prouvait qu’elle pouvait se garder un peu d’espoir, et donc, de raison, voyez, le cheminement.
Une faille dans tout ce système si proprement engagé pourtant, si bien calculer, et oui, son cœur celui qui bat très fort quand ses pensées se tournent vers Yuki, n’était autre qu’une balance qui penchait soit pour son unique amour, ou, son unique fardeau…
Le Bien et le Mal.
La voilà, la tête pencher, regardant tristement le sol parfumé de par la fraîcheur de l’automne qui commençait à faire la guerre à l’été.
Une lueur mélancolique traversait ses yeux verts, telle une hirondelle, elle se dirigeait vers le sud, bien que la jeune femme ne migre pas vers le chaud, comme le ferait les migrateurs.
Cherchant la paix et la sérénité, la solitude et le froid qu’elle affectionnait tant, la Kunoichi vibrait d’impatience.
D’impatience, car, les paysages enneigées de Kiri étaient les plus beaux, surtout durant l’époque des premières neiges.
Neige presque éternelle et arrivant toujours avec beaucoup d’avance.
Kaede suivait le silence, effectivement, puisque la Nature s’endormait, plus vite là bas, c’était fréquent de ne rien entendre du côté de Mère Nature.
Agenouillée soudainement, la jeune femme colla sa main à un tronc d’arbre, spasmes reprenant et malaise subvenant.
Une machine perpétuelle depuis ce jour fatidique, s’était mit en marche en même temps que sa folie grandissante.
Matinée orgueilleuse, nuages, fautifs, il faisant un temps monotone et triste. Pourquoi les éléments en étaient après elle?
Les arbres lui offraient protection, mais plus rien ne se faisait voir, tout était étrangement noir tout un coup pour Kaede, l’être malade d’amour mais pleins de rancunes.
Suffocante, presque à terre, livide comme le sont les morts… Mais sa tombe ne pouvait encore être creusée, son corps ne devrait pas encore redevenir poussière.
Ses mains, l’une serrée sur son cœur, et l’autre crispée sur l’arbre au tronc noir, Kaede ne pouvait appeler à l’aide.

Voilà, l’histoire de sa vie, se qu’elle devait endurer pour peu de choses.
La vie n’est faites que pour être vécut pas vrai?
C’est pourquoi, la jeune femme avait plutôt optée pour la ténacité, elle se redressa. Décidée à poursuivre sa route en ce sens. Seulement, elle se jura de ne plus tomber devant personne.
Quelque part en son âme noircit, « il » jura la même chose.
Une énergie bienveillante et intense l’anima, fut libérée, la parcourut en son être entier… La chaleur la gagna.
Puis la pluie l’a surpris, même si, avec le feuillage encore épais des conifères, sentait tomber quelques gouttes d’eau intempestives sur ses vêtements.
Ses superbes cheveux blond se voyaient déjà prendre un teinte grisâtre, parsemés par des reflets dorés…
Aussi pointues que deux piques que l’ont auraient disposés horizontalement, deux oreilles, apparaissent distinctement, sortant de la chevelure ondulée de Kaede.
La pluie redoubla, et la jeune Mokushi vibra, n’étant pas à l’abris d’un orage prochain…

Tandis qu’elle marchait dignement, ses pensées… Tourbillonnèrent.


~°~ Flash Back: Pourquoi chantes-tu pour la tempête et le feu?~°~


Alors qu’il me semblait que je demeurai seule dans ma chambre, je sentis une ombre mouvante, qui me frôlait du regard.
Les rideaux furent tirés et je sentis les rayons transversaux du Soleil, inondés la pièce, pour attendre mon lit.
Légèrement endormie encore, peu réveillée, bien décidée à rester dans les bras de Morphée, j’enfouis ma tête dans l’oreiller.
Aussitôt, j’entendis les oies sauvages, leurs processions, volant vers le Sud, dans un ciel bleu azur, imaginant pareil spectacle, j’ouvris un œil, seulement.
Elles traversaient donc, notre région ensoleillée.
Au milieu de l’automne, déjà toute traces de couleurs disparut avec les dernières feuilles des érables et des saules, du moins, c’est se que mon esprit s’imaginait, il ne me restais plus que sa, rêver.

Mes couvertures me furent retirées, me mettant en boule comme le hérisson, j’émis un petit grognement qui signifiait tout.
Non moins satisfaite de me retrouvée ici, je savais que ce n’était point ma place, surtout dans le camp ennemi, non?
Yuki me regardait intensément, je sentais son regard peser sur moi, me jugeait t’il?

« Allez, debout ma très belle princesse endormie… »

Je pris de belles couleurs à ce moment là, devenant aussi rouge qu’une tomate, il me fallut un moment avant de repasser à mon teint blanc habituel.
Assise dès à présent, je ne fis rien, le jeune homme s’assit à mes côtés, soulevant l’une de mes mèches de cheveux, il ria un moment, moi, je fronçais des sourcils, qu’est-ce qu’il trouvait si drôle?
Je compris très vite se qui fut son sujet d’amusement, mes oreilles…
Le poussant de mes mains, je fis mine de bouder, se qui était vrai, j’ai une sainte horreur que l’on se moque de moi ainsi.
Oui, n’ayant que très peu d’humour, surtout sur ce sujet, je devins aussi têtue que la Chèvre, mon signe astrologique, bien sur… Étant née au beau milieu du printemps.
Yuki me fit remarquer qu’il plaisantait, oui, sa je le savais, mais, à mon tour, je lui fit remarquer que ce n’était point comme cela qu’il fallait si prendre pour faire la cour à une dame, surtout de mon rang, ajoutai-je ironiquement.
Amusée par mes bêtises, il me proposa de me détendre dans un bon bain…
Une fois n’est pas coutume, j’acceptai donc immédiatement

Une bonne heure passa, j‘étais revêtue d‘un Kimono, on me le décrit comme étant la plus belle des saisons, le printemps naturellement.
Des étoffes multiples, soie, lin et coton, des couleurs que j‘essayais d‘imaginer.
Une dominance par le vert clair, un dégradé léger, et des fleurs de toutes les couleurs, allant du doré au rose clair.
Des motifs variée, un Soleil argenté, des herbes dansantes, des hirondelles noir dans un ciel lumineux, jaune ocre, fin du dégradé vert.
J’attira sur moi, des regards admiratifs. Les seules femmes présentes, furent des servantes, je fus la seule femme « importante » en ces lieux.
On apporta une ombrelle comme parure, rouge, presque noir, sans motifs, on m’informa sur la météo du jour, un soleil ardant, mais une tempête en fin de journée.
Très bien, j’allais désormais m’assoire, et attendre.
3 heures durant, j’étais telle une statut, mes yeux aveugle rivés vers le ciel, attendant avec gourmandise si je puis dire, les premiers coups de tonnerre, pourquoi? Tout simplement pour rendre hommage.
Une main à la fois douce et protectrice viens se posée sur mon épaule, Yuki, me parut inquiet, troublé, qu’est-ce qui n’allait pas?

« Un feu ravage nos terres, on aurait besoin de vous… »

De moi?
Je fut tourmenté par la traîtrise que j’allais sans doute commettre; mais je l’aimais, tellement, qu’il mettait impossible de refuser.
Mais en mon cœur incertain, la noirceur s’y installait, je repoussais ce mal aussi longtemps que possible, mais comment contenir un Dieu?
Je sus plus tard qu’ils avaient tout manigancer.
A l’aube de mes 20 ans, je ne demeurai pas moins tendre et discrète, on me disait irrésistiblement belle, mais je suis très loin d’être affectée par ces compliments, j’aurai tant aimé que toi, tu me le dise…

Ravageur, pourfendeur, le feu et la tempête se manifestèrent dès mon arriver, et un enclenchement terrible s’enclencha.
En voyant crier de toute part, les gens parfois en feu se débattre, les enfants tremblotants et appelant leur parents désespérément… Je ne fut qu’éprise d’un sentiment de colère.
M’avançant parmi les flammes et bien sur retenue dans un premier temps par Yuki, je fit paraître se que j’appelle mon second moi.
Des yeux rouges, un sourire malsain au lèvre, mais une tâche à accomplir…

J’ouvris la bouche pour prononcer mes bénédictions et louanges, mon chant mélodieux, fit trembler tout les cœur…

[ A song of Strom and Fire. ] ( Et oui, je suis fan xD Si vous voulez l’écouter, je vous propose d’aller sur dailymotion ou youtube et de taper donc, A song of Strom and Fire, la chanson viens de Tsubasa Chronicle, bonne écoute ^-^)


Kire kagima saibastia

Kiweta i adora i amena i adesta
Idela
Asora i adora i asora i yamasa
Idita dora

Kasa melistora
Imeta li aora
I kasa melindora
Ilyia iya

Kasa melistora
Imeta li aora
I kasa melindora
Ilyia

Kire kagima saibastia
Inaria miamenta
Asora ita saibastia
Imilia iyasii iya

Kiweta ita saibastia
Inaria miamenta
Asora ita saibastia
Imilia iyasii

Kasa melistora
Imeta i aora
Kasa melistora
I kasa melindora

Ilyia...

Et tout redevint noir, comme si une partie de sa mémoire fut effacée…

…

Kaede ne reconnut pas l’odeur Kiri, elle s’était trompée, mais, déjà, les premiers flocons dansaient au dessus de sa tête.
Aux Anges, elle se mit à rire, doucement. Mais d’un coup, elle eut le souffle coupé, les yeux écarquillée, reprenant un état second, devant rouge tels deux rubis à peine déterrés…
Pourtant, entre deux respirations, elle se remettait à rire, perdant tout bonnement la raison, la jeune femme ferma les yeux et se laissa immergée par le doute… Et la folie.
Dans sa mémoire, sa chanson reprit tandis que les nuages couvrirent le ciel précédemment aussi blanc que la neige au sol.
Traversant la forêt, l’hommage allait devenir un châtiment, le tonnerre retentit dans le lointain…
Le chant pour la tempête et le feu redoubla d’intensité, Kaede chantait comme jamais elle n’avait chanter, ses peines et ses souffrances reflétaient et transgressaient le silence.
Douce et volupté, cristalline, sa voix transportait n’importe qui pour un voyage en enfer.
Enivrée, la jeune femme se contentait de marcher, la tête haute, les bras croisés sur son corps.
Ses yeux fut le feu et son être qui apporte la tempête. Et, non loin de là, elle ressentit une autre source de tristesse, et les larmes vinrent s’ajouter au chant.
A son passage, la neige fondait.
On pouvait s’apercevoir qu’un petit mais très visible triangle argenté était apparut, sa peau fut plus blanche que jamais.
Son chant élogieux s’arrêta.
Maintenant, elle était devant deux individus, son regard s’intensifie, et son chakra libéré était intense, déjà, alors qu’elle en avait libéré qu’une infime partie…
Vacillante, la jeune femme regagna espoir, pour n’importe qu’elle raison que se fut.
Son énergie tomba, ses yeux, redevinrent émeraude et sourire doux s’accrocha à ses lèvres.
On entendit distinctement un mot…

« Yuki … »

La jeune femme porta sa main derrière sa tête, laissant l’une de ses longue oreilles pointue, apparaître, cheminant à présent sa main retomba, tachetée de sang. Ses paupières papillonnèrent, la fièvre s’empara d’elle, et une nouvelle crise succomba.
Pourquoi l’avoir emporter près de Yuki no Kuni? Son Cœur était donc déjà atteint de sa maladie?
Une brise se leva, emportant dans sa course les cheveux blond et ondulé de la Kunoichi. L’air souffrante et d’un mal irréparable, elle leva les yeux au ciel et esquissant un dernier sourire sans même se soucier des deux personnes présente, Kaede, l’arbre majestueux, s’écroula en avant, le sang se répandant sur la neige écarlate… Le requiem se termina ainsi… Mais avec le sourire…