(Voilà une petite et courte histoire, histoire de s'amuser...)
Il n’y a pas si longtemps de cela, un clan assez spécial s’est formé. Spécial, dans le sens où ce n’était que des vieux… Mais pas n’importe quels vieux ! Ils étaient au nombre de trois : un homme et deux femmes. Le premier s’appelait Sasudel et les deux vieilles, Lérin et Kurela. La première formait un couple avec Sasudel, et cela faisait plus de 60 ans qu’ils étaient ensemble. Ils s’étaient connus par une passion commune : un dessin animé asiatique (appelé « manga » au Japon) du nom de Naruto. Le truc de ouf, c’est qu’ils s’aimaient comme au premier jour ; cela avait été un véritable coup de foudre ! Vous auriez vu ça… Ca tonnait de partout ! Pas moyen de se protéger, bon sang ! Alors quand je vous parle de coup de foudre, ben c’était avec la totale, j’vous jure !... d’habitude, le tonnerre reste une journée… ; ben là, ça fait 60 ans qu’il dure !! Phénomène inexplicable, qu’ils disent les médecins… euh, les scientifiques pardon… Sinon, que dire de cette pauvre Kurela, hein ? Que c’est le calme complet depuis 60 ans, c’est ça ? Pas un souffle, pas un bruit, pas même un battement, c’est pour dire… ! Elle se morfond depuis si longtemps, qu’on finit par se demander comment elle réussit à se tenir encore debout ? Il semblerait que cela ne soit pas encore son heure : on raconte qu’en venant la chercher, la faucheuse aurait fait demi-tour ! Bref, ces trois vieux (qui ne se décidaient pas à quitter ce monde-là) se connaissaient depuis longtemps. Leur amitié légendaire avait débuté avec une partie de pétanque (hihihi…). Kurela avait fourni les boules (j’vous vois venir, alors s’il-vous-plaît, un peu de tenue : je sais ce que vous pensez !) et le terrain (ça, par contre, elle n’en est même plus certaine…). Pour gérer un club, il faut au moins un gérant, un trésorier et un président. Tiens, le chiffre trois ? Quelle coïncidence… ! Le hic : c’est que ces vieux-là voulaient tous les trois, le poste de trésorier ! Sasudel disait aux vieilles, qu’il ne leur faisait pas confiance car toutes les deux, Lérin et Kurela, risquaient de dilapider la caisse pendant la période des soldes ! Non, mais ! En voilà des manières ! Les femmes, elles, ne voulaient pas le laisser lui non plus, car en fait elles pensaient la même chose ! Hé, ça vous arrive bien, vous les hommes, d’aller faire les soldes, non ?
De toute manière, à ce jour, personne ne sait qui est quoi… pas même eux !