Ebi posait ses pieds dans le sable lentement comme à tous les soirs... Il n'avait toujours pas envie de retourner chez lui...
Ses parents ne l'ignoraient pas, ce qui était plutôt une bonne chose selon lui... Il portait cependant tout les blâmes seulement parce qu'il adopte une attitude différente. Ses parents, si sérieux, lui disaient toujours qu'ils ne finiraient jamais dans la medic-team ou dans les ANBU. Comme s'ils espéraient par-dessus tout détruire ses rêves.
Mais il ne s'en faisait pas. Il marchait les bras dans les airs repliés derrières sa tête, un suçon dans la bouche. Les yeux mi-clos sous ses grosses lunettes déclaraient avec évidence sa fatigue.
Il constata alors, en approchant la maison de ses parents, frères et soeurs, que la lumière chez le voisin était éclairée. Il passa devant sa propre maison pour observer la nouvelle demeure de Temari-Sensei. Il ne la vit cependant pas, peut-être était-elle sorti, peut-être était-elle derrière, il n'en avait aucune idée et il s'en souciait guère.
Il envoya alors Kikiri vers la cours derrière, puisqu'il n'avait pas la pemission de le trainer à l'intérieur.
Il revint chez lui et posa sa main hésitante sur la poignée. La porte s'ouvrit en grinçant révélant l'éclat net de l'intérieur. Sa mère, sinon ses soeurs, avaient dû faire du ménage toute la journée.
La maison était entièrement composée de pièces parfaitement rondes. Vu d'un oiseau elle ressemblait à une fleur à quatre pétales avec un trou au milieu. C'est parce qu'il y avait un jardin au centre.
La première pièce ou l'on entrait était en fait... Un simple hall. Un petit espace de sable devant la porte ou toute la famille laissait ses souliers, puis le reste de la salle était recouvert d'un superbe plancher de bois recouvert de tapis colorés et de coussins confortables. Aux murs étaient accrochés d'autres tapis qui donnaient un aspect chaleureux à la demeure. Chacun des deux côtés de la portes étaient vitrés rajoutant un effet de chaleur en plein jour... Toutefois, Ebi le constatait rarement. Un plateau était posé sur le plancher tapissé et dans celui-ci reposait toujours une gourde pleine... Au fond tout droit, il y avait la porte vers le jardin intérieur...
Il y avait un quai de bois qui contournait entièrement un petit étang qui ressemblait plutôt à un bassin. Des herbes que sa mère récoltait poussaient dans le sable humifié avec les fleurs et les lotus. Aux quatre directions, il y avait des portes menant aux chambres, au hall et à la "salle commune" comme ses parents l'appelaient.
La première pièce en tournant dans le sens horaire était la chambre de ses soeurs. Il n'y était jamais entré sous prétexte qu'un secret national sommeillait à l'intérieur. Ebisu s'imaginait toutefois que s'était rose bonbon avec des coussins poilus et des lits moelleux.
La pièce en face de la chambre des soeurs était la chambre des frères. Ebi étant l'aîné et le successeur des Maru, il avait le lit qu'il souhaitait avoir tout au fond, près de la fenêtre. Ses deux frères s'étaient installés ailleurs. La chambre était éclairée par la lumière d'une lampe le soir et par le puit de lumière et la fenêtre le jour. De petites étagères avaient été posées tout autour de la pièce ronde et sur celle-ci reposait les précieux objets de chacun des frères, dont leurs vêtements, leur jouets, leurs armes et leurs bonbons. Une plante verte poussait doucement au centre, rappelant l'aspect zen d'une chambre à coucher.
Il faut aussi mentionner que les Maru ne couchait pas sur des lits, mais plutôt sur des draps et des couvertures qu'ils étalaient au sol avant le couché...
La dernière pièce est la plus vivante d'entre toute. Il s'agit de la "salle commune". Au deuxième, il y a la chambre des parents, dont Ebi a encore moins le privilège d'espionner. Le bas rappel le hall, excepté qu'il s'agit aussi d'une cuisine. Une autre porte mène à l'arrière ou la véritable cours, luxuriante et étincelante déchaîne sa beauté sous les pâleurs du ciel.
Ebi enleva donc ses souliers et il marcha doucement au travers de la pièce, piquant une gorgée d'eau au passage. Il ouvrit la seconde porte et s'engagea vers sa chambre.
-Tu ne crois tout de même pas t'en tirer sans bain!-
Sa soeur cadette, la plus jeune d'entre toute ne laissait sortir que sa tête de l'entrebâillement de sa porte... Elle affichait un air boudeur et accusateur. Sasari qu'elle se prénommait, mais Ebi préférait l'appeler Sassa. Elle venait tout juste de faire sa rentré à l'académie.
-Je crois m'en tirer comme ça... Oui.-
Puis Ebi s'en alla rejoindre ses frères en soupirant.
*Faut-il vraiment qu'elle aussi soit contre-moi?*
Ses frères au moins savaient l'accepter et ils n'étaient pour lui que sa seule véritable famille. Son plus jeune frère, toutefois plus vieux que Sassa s'appelait Marutobi... Alias Maru Maru. Et le troisième des cinq enfants de la famille: Gare, qu'il appelait... Égaré. Pourtant il ne l'était pas... Enfin...
Il se fit accueillir chaleureusement et il se coucha après avoir bien fait attention que chacun des deux avaient, tout comme lui, brossé ses dents...